MARCELINE DESBORDES VALMORE
MARCELINE DESBORDES VALMORE me dit Googol est ( une poétesse
qui reste encore à découvrir) ayant joué un rôle majeur dans l'écriture lors du "Romantisme" par Paul VERLAINE. Charles BEAUDELAIRE lui fait éloge.
Elle est née à DOUAI le 20/06/ 1786 -Décédée à PARIS le 23/7/1859
A la Révolution, Française elle avait donc 3 ans.
Son père qui était peintre en Armoiries fut ruiné à la Révolution. Ils partirent pour la Guadeloupe.
Marceline devient comédienne et chanteuse.
Une rue de Paris porte son nom
elle est enterrée au Cimetière e Montmartre.
Pour la journée des droits de la Femme le 8 MARS
Je voulais vous parler d'une poétesse dont j'ai apprécié les poèmes à trois différentes étapes de ma vie.. Lorsque j'étais bébé chantée par ma maman... Puis au milieu de ma vie avec un autre texte :
Une phrase seule m'est restée :
"De mémoire de Roses on a jamais vu mourir un jardinier"
et dernièrement avec le texte qui sera lu pour le printemps des poètes :
"Le soleil sans la pluie, ouvrirait-il les roses ?"
Je vous en avais déjà parlé le 8 Juillet 2012
Voici le texte ci dessous de cette jolie berceuse
Je retrouve ce poème que ma mère me chantait... la mélodie aussitôt est revenue !
C'est avec émotion que je le transcris
Marceline Desbordes-Valmore
Douai 20.6.1786 - Paris 23.7.1859
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plumes choisies, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups de la tempête,
Cher petit oreiller que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir;
Ils ont toujours sommeil, ô destin amère!
Maman! douce maman! cela me fait gémir..
LA JEUNE FILLE ET LE RAMIER.
Les rumeurs du jardin disent qu'il va pleuvoir;
Tout trésaille, averti de la prochaine ondée
Et toi qui ne lis plus, sur ton livre accoudée,
Plains-tu l'absent aimé qui ne pourra te voir ?
Là-bas, pliant son aile et mouillé sous l'ombrage,
Banni de l'horizon qu'il n'atteint que des yeux,
Appelant sa compagne et regardant les cieux,
Un ramier, comme toi, soupire de l'orage.
Laissez pleuvoir, ô cœurs solitaires et doux
Sous l'orage qui passe il renait tant de choses.
Le soleil sans la pluie ouvrirait-il les roses ?
Amants, vous attendez ! de quoi vous plaigniez-vous?
Poésies posthumes; (Oeuvres poétiques. 1.11)