Des " Nouvelles du Front.. comme en 14" !!

Publié le par M'amzelle Jeanne

Pourquoi ce titre... je pense à mon Papa ! 
Henri Charles Eugène PARISEL, comme il aimait souvent le rappeler en riant, lors de réunion de famille sympa.  Lui,  qui  a vécu les années bien sombres de la guerre de 1914/1918,  était bon vivant,  aimait faire la fête, recevoir des amis.. Il était passé si près de la mort, lors de la grande guerre,  alors qu'il n'avait que 18 ans.. Il voulait profiter de la vie et de ce qu'elle offrait... au maximum ! 
Je crois que de ce côté,  j'ai hérité de son tempérament !
.Il avait perdu sa Maman, alors qu'il avait 14 ans ! Pauvre Maman,  décédée en mettant son quatrième enfant au monde, les crises d"éclampsie".. non pas permis la naissance, le bébé était mort dan son corps,  n'a pu venir au monde. 
Ma pauvre grand' mère Jeanne n'a pas survécu. Morte, dans des souffrances horribles,
Ce fut pitié de voir mère et enfant dans le même cercueil.
Lors de son mariage Paul PARISEL,  a reconnu la petite fille de Jeanne DARX,  Henriette, ensuite,  ils ont eu Henri, et Suzanne.

Devenu veuf, Paul, qui était Mécanicien aux Chemins de Fer de l'Est, s'est remarié avec une demoiselle de Magasin d'Ameublement, la Maison AMIEL de REIMS.
Ce fut une bonne "belle-mère" pour Henri, qui né en 1896  était en apprentissage de Carrosserie,  lorsqu'il fut appelé à la guerre.. il avait 18 ans.
Cette Belle Mère, Augustine Mayeur a tricoté chaussettes de laine et tant d'autres pour son beau fils, qui était à Fleury devant Douaumont, La tranchée des Baïonnettes et autres endroits bien ciblés..   qu'elle tentait de protéger.... du froid !
A cette époque, ils habitaient à Magenta, près d’Épernay dans la Marne.
La retraite venant, mon grand père a souhaité rejoindre son village natal Chateauvillain.

Et la vie a continué....au rythme de saisons, d'années.. bonnes ou mauvaises.. fastes ou horribles.. et me voici...
Ayant dépassé l'âge de mes deux parents de plusieurs dizaines d'années de vie... puisque mon pauvre papa est décédé à l'age de 53 ans (1896-1949) et maman à l'âge de 81 ans (1897-1978)..
Je peux dire que, sans avoir fait un gros héritage,  j'ai profité d'avoir une belle vie, grâce à la maison dans laquelle je suis, je n'ai jamais payé de loyer de ma vie. Les meubles viennent des uns et des autres, souvenirs que j'aime beaucoup .
Je suis toujours allée travailler  très facilement et avec beaucoup de plaisir..une dizaine d'années sur la Base Américaine:" Post Exchange - Bureau du Motor Pool- et Base Housing Office", ou j'ai recherché dans la région, des logements disponibles, pour les familles Américaines . J'avais pour cela,  un permis de conduire US   Chevrolet Station Wagon
( qui a disparu avec mon sac.. un soir laissé dans ma voiture)
A la fermeture de la Base en Février 1968, j'ai retrouvé un emploi dès le Premier  Mars de la même année, aux Bottes le Chameau ... restée là,  jusqu'à l'age de ma retraite.
J'étais secrétaire,  je suis allée bien souvent, en tant que représentante de l'Usine,  en Angleterre et très souvent aux Salons de l'Agriculture, de la Chasse.. du Cheval à Paris.
Cela me plaisait beaucoup.
Pour moi, ce fut toujours un plaisir d'aller travailler =

A l'approche de mes 60 ans , les bureaux Le Chameau,  se mettaient à l'informatique.
Les filles avec qui je travaillaient, plus ou moins "gentillettes" ont criés "au Loup" clamant que je ne saurais jamais me mettre au courant de l'informatique et que je serais la cause de graves erreurs,  c'était mieux pour moi et pour eux que je parte illico !
Un petit pécule me fut offert pour mon départ, avec lequel je me suis acheté, un ORDINATEUR, pour mon bonheur !!
Et je me suis mise très vite à ce moyen de communication merveilleux

Les années défilent.. je ne me rend pas compte.. Nous voici déjà à la porte de l'automne !Mes douleurs.. sont toujours cruelles, surtout cette sciatique.. venant du genoux opéré !
Je ne peux plus marcher qu'avec déambulateur.. mes forces sont toujours là pour me lever du fauteuil, je ne marche pas assez, et le sang stagne.. et des blessures arrivent..
Je regrette ne pas être suffisamment suivie par la doctoresse qui vient de Roumanie.
J'aimerais pouvoir avoir des massages pour remettre en place..
Je me soigne avec des médecines parallèles.. herboristerie etc tout ce qui est autre que ces produits chimiques.
Ainsi, je supporte ces maux de colonne vertébrale affaissée, de hanche et genoux opérés
Je dois revenir à l'évidence.. " Nous sommes mortels "

Apprenez à contacter votre silence intérieur et sachez que dans cette vie, toute chose à un but. Elisabeth Kubler - Ross

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U
Quelle leçon de courage et d'amour de la vie tu nous donnes chère Jeanne malgré les maux qui t'accablent merci
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M
un grand bonheur pour moi, de lire ton charmant commentaire.. cher ami !<br /> Merci, porte toi bien.. parle nous de tes randos !!<br /> Bonne journée.. Merveilleux Automne.. Avec mon amitié.