Pierres qui roulent n'amassent pas mousse !
Combien de familles au début des siècles anciens ont débutés avec rien !
Heureux d'avoir une pelle et des sabots, des idées pour aller travailler.. se louer sur des chantiers, dans des fermes...Les jeunes filles n'avaient que leurs deux mains... mais elles savaient faire lessives.. repassage...jardinage..
Tous avaient le courage de vouloir avancer dans la vie, de gagner de quoi vivre a la sueur de leur front...avoir un petit "lopin"
Puis, ils ont compris le pouvoir d'arrondir leur pelote par de beaux mariages.. pour arrondir leur bien...;" Investir à leur manière... Le champ d'a coté est propriété d'un tel qui a un fils .. "Çà serait bien d'le marier avec n'ote fille.. regarde donc la belle parcelle que cela ferait d'un seul tenant.... Cela aurait de la valeur !!!"
Pour les industriels ce fut le même état d'esprit...
Combien de mariage se sont fait ainsi.. pas toujours heureux..Mais il en était ainsi et le bonheur se fabrique aussi ! Ils restaient dans le "finage"
Mais ils avaient de beaux biens ! cela compensait cela: l'amour qui fut frustré peut-être Leur vie sociale prenait du poids ! Les deux familles liées prenaient elles aussi.. de la .renommée dans la vie du pays.
Dans toutes les couches de la société cela se faisait souvent je crois ...
Les mariages se faisaient selon l'importance des biens à mettre dans la corbeille !!
C'était aussi très important de rester dans le village ou pas très loin...
Ainsi..chacun pouvait s'entraider...Les grands parents pouvaient garder les bébés, aller les rechercher à l'école, les prendre en vacances et vis versa lorsque l'un d'eux était malade le jeune couple pouvait aider les parents.. Il y avait de l'entre aide, cet amour familial intergénérationnel qui s'est effrité au fil des années..
Maintenant aucune importance des distances.. les beaux yeux d'un inconnu vous font rester ou vos racines ne sont plus..
L'un et l'autre perdez les avantages de faire "votre pelote"....
.Ah il est vrai il n'y a plus risques de consanguinités !
C'est regrettable cet éloignement... Cela oblige les uns et les autres à faire de nombreux kilomètres couteux et dangereux, si l'on souhaite continuer ce lien familial..
Si non, tout s’effrite, on ne se connait plus...
il n'y a plus ces instants merveilleux de complicité
Le temps s'est écoulé.. car perdu lors de transport.. plus de fatigue et d'usure.. le vécu n'est plus le même !
Et celui ou celle qui a encore (!) ses parents est partagé... Souvent triste de ne pouvoir être là où il n'a plus de temps d'être, pour lui ou elle même.. Voulant moralement les aider ...et ne peux aller voir grandir ses petits au loin !
La situation devient difficile pour ceux qui sont entre les deux !
Le temps ne se multiplie pas .. lui. Dilemme !
Affaire d'époque !!!