Le Pommier
En ce début d'année, 2020 ma fille Sylvie, a continué de faire un rangement impératif dans mon grenier après le déménagement de Léa, arrivé de Moscou !
Ce n'était pas rien.. 50 années d'attente sous un amoncellement de poussières, que pouvions nous retrouver ?
Et bien ce fut des découvertes de chaque instant, de souvenirs, de recherches du comment cela pouvait marcher, ce que cela pouvait être.. De jouets simples Papillons s’envolant à la chaleur statique, poulettes en bois picorant sur un planche penchée.. jouets tellement astucieux et simples.
Et puis des écrits.. Ma fille avait 10 ans lorsque nous avons changé de maison.. et je fus éblouie de trouver et lire son premier cahier de poèmes.
J'aime deux choses
Toi et la Rose
La rose pour un jour
Toi pour toujours
*****
Les années coulent
Comme des fleurs
Le souvenir s'écoule
Comme des pleurs
*****
Puis elle raconte sa petite enfance et ses jeux de poupées tout au haut de l'arbre, dans lequel elle pouvait monter grâce à une planche posée contre le tronc de l'arbre
C'est un bel hommage a cet arbre qui doit toujours trôner au milieu de la pelouse où nous habitions.
Un joli dessin agrémente et cette phrase :
"Je montais les "marches" qui accédaient à l'arbre centenaire"
Le Pommier,
Au centre de la pelouse, un pommier centenaire trônait .
Contre son tronc moussu, le banc était appuyé. Ses branches tortueuses offraient leur hospitalité aux petits oiseaux. L'été, contre son tronc, une grande planche oblique reliait le sol au sommet du tronc. Souvent, l'après midi, je me munissais de ma poupée et d'une mallette contenant ses habits et je grimpais à l'assaut. Une fois là haut, je pendais ses habits aux nombreuses branches qui partaient du tronc.. et je jouais à la poupée !
Quelques fois, j'invitais une camarade, mais je n'ai jamais trop désiré des "amies" qui vous faussaient compagnie, après vous avoir fait tout déballer.
Lorsque j'avais six ans, ma poupée se nommait "Betsy" et je jouais éperdument avec elle.
Je montais les "marches" qui n'étaient autre que la planche et je suspendais son hamac aux branches. Je la berçais doucement en chantant. Quand elle était endormie, j'allais en commissions.........
Je suis très émue et fière de recopier ce texte..sans faute, début d'une petite histoire ..sans fin, qui me rappelle les joies de ces années... heureuses.