Jeu de l'été pour Lenaïg: Proposition n°1
Combler le vide..(!) entre ces deux phrases :
"Il leur avait semblé à tous les trois que c'était une bonne idée d'acheter ce cheval"
"On entendait leurs doux pépietements sortir des cases"
Il leur avait semblé à tous les trois que c'était une bonne idée d'acheter ce cheval.....
Il fallait sauver cet enfant, leur enfant malade, de cette maladie que l'on pensait éradiquée et qui est venue les toucher en plein coeur.. c'était un drame pour ce couple.
Marc était l'enfant qu'elle avait tant souhaité avoir. Dès la première rencontre avec Jean, alors qu'elle venait d'avoir quarante ans, ce fut une révélation et un désir profond.. Ils devaient concrétiser leur amour par un bébé qui leur ressemblerait à tous deux... Sophie était folle amoureuse de son beau militaire du cadre noir, de sa tenue de sa rigueur... de ses exploits aussi.. dont il ne parlait pas.. mais qui étaient marqués pour toujours sur son visage..
Tous deux voulaient un enfant qui serait une vengeance contre la vie qui n'avait pas été facile ni pour l'un ni pour l'autre. Ils eurent six ans de bonheur complet.. Marc grandissait il aimait aller avec Sophie voir son père lors de performance.. voir "danser les chevaux" était pour lui un vrai bonheur.
Il voulait lui aussi être "un homme de cheval" lorsqu'il serait grand. Et puis, ce fut le long cortège de visites dans les hopitaux, les jambes de Marc ne le supportaient plus. Après de nombreuses étapes, il fut possible que Marc revienne à la maison.. avec de la réeducation .. Et Marc demanda à aller voir son père à l'entraînement dans la carrière... et Jean pris Marc avec lui sur le dos du cheval.. et Marc riait.. et Marc voulait encore et encore oubliant la maladie et le cortège de soins. Le bonheur de cet enfant se lisait sur son visage.. il était possible de voir de l'amélioration.. Alors, Jean et Sophie ont pensés que la thérapie serait excellente pour la guérison.. ou l'amélioration de vie de Marc... Il fut donc décidé d'acheter ce cheval à la robe couleur de feu... Les Hirondelles "porte bonheur" nourissaient leurs petits dans "des cases", des nids cachés entre les poutres du manège intérieur.
La vie reprenait, c'était un vrai bonheur !
On entendait leurs doux pépietements sortir des cases