J'aime Généanet....qui donne pouvoir de faire son arbre !!
Ce matin j'ai trouvé sur un arbre, généalogique, cette déclaration
de Jean d'Ormesson
qui me touche .. et
que je souhaite partager
avec vous!
Le fil du labyrinthe.
"Je ne suis pas assez suffisant ni assez satisfait de moi-même pour croire que je ne dois rien aux autres.
Je dois tout à ceux qui sont venus avant moi et qui m’ont instruit et élevé.
Je suis le fruit d’un passé d’où je sors. Les origines me concernent comme elles vous concernent tous.
Et elle m’intéressent".
Jean d’Ormesson (c’est une chose étrange à la fin que le monde)
Pas peu fière... à la suite de Jean d'Ormesson..(!) j'ai été moi aussi intéressée de faire des recherches généalogiques et les mots pris dans cette phrase me vont vraiment bien.. "Je dois tout à ceux qui sont venus avant moi..."
J'ai toujours été très curieuse de connaître sur quelle branche a grandi notre famille, où sont mes racines.. quelles ont été les alliances.. qui est qui ..dans l'amalgame de brindilles que forme notre arbre généalogique.
De monter haut et fort, de composer pièce par pièce, nom par nom, cela a été une belle découverte.. et m'a pris beaucoup de temps. A cette époque je n'avais pas d'ordinateur et ne connaissais pas le moteur de recherches .. généanet..
Sans beaucoup de mal.. simplement en allant dans la mairie de mon village.. aux archives départementales de la Préfecture..j'ai pu remonter le temps jusqu'à la période de Louis XIV.. 1666.. mariage de Marc Parisel et de Jeanne Chaudron
En ligne directe et relatifs j'ai pu comptabiliser 1.808 personnes.. pour arriver jusqu'à moi 1.523 personnes. 11 générations, le plus ancien né en 1.630.
La racine principale étant restée dans la région, dans une ferme au milieu des bois Ferme éloignée de 5 à 10 kilomètres d'un village à un autre.. je me demande comment ils pouvaient faire.. marcher en sabots.. dans des chemins, loin de tout.. cette ferme n'existe plus maintenant. Dans quelle pauvreté ils devaient être..pauvres de chez pauvres... Ils étaient laboureurs, vignerons, tisserands, meuniers, cultivateurs et puis mon grand père paternel fut en I900 conducteur de trains... il y avait eu de l'amélioration !
J'ai eu la surprise de découvrir que mes arrières grands parents côté maternel de mon père venaient de Soloturn, Suisse. Ils sont restés quelques temps à Vouhenans en Haute Saône au Moulin Rouge. Ils ont eu deux garçons, puis sont partis pour l'Algérie en 1850 où le grand père était meunier à Constantine. Ils sont partis en laissant leurs deux garçons, ne sont jamais revenus.. j'ai pu avoir le bulletin de décès du grand père, mort à Constantine en 1856. Je sais que la grand mère est décédée à Sétif, I7 ans après.. dans quelles conditions.. pauvre femme.. je n'ai pu avoir de document.
Dans la famille, personne n'a jamais parlé de ce départ..de nombreuses questions restent sans réponse.. et j'aimerais tant savoir ! A cette époque de nombreuses familles de l'est de la France sont parties ainsi, la misère les faisait fuirent, le gouvernement leur offrait des concessions.. Ils partaient coloniser l'Algérie, et furent appelés "Pieds Noirs" ..Cent ans après !
Une arrière grand mère..arrive en seizeime position.. !!
Nous ne nous en rendons pas compte... je ne m'en rends pas compte... mais mes arrières petits enfants que j'adore que je sens si près de moi, sont déjà bien éloignés ......bien certainement puisque 80 ans nous séparent !
Arbres qui bordent la route sur un chemin que j'aime..
Il me semble voir un coeur dans ses branches tordues